L’homme a toujours cherché à lutter contre le temps, à surmonter le temps de sorte à vivre longtemps voire indéfiniment. Même si le secret de la vie éternelle n’est pas prêt à se livrer aujourd’hui, au moins, il lui reste une solution à sa portée : trouver l’élixir de jouvence.
Une potion qui lui fasse rester jeune le plus longtemps possible. C’est cette solution que propose la médecine anti-âge, qui même si elle ne peut arrêter la mort, corrige certains effets du vieillissement. C’est aussi ce que tente de faire le transhumanisme même si sur un plan éthique sa démarche semble discutable.
Au Japon, cette solution est naturelle. Il s’agit d’une plante, qui a permis aux populations d’Okinawa une longévité exceptionnelle.
Sortir du « guetto » de la vieillesse
Le « guetto » c’est le nom japonais de cette plante qui fait vivre longtemps. Elle se présente sous ses larges feuilles vertes, ses minuscules baies rouges ainsi que ses fleurs blanches. Ecrit « getto », de son nom scientifique alpinia zerumbet, cette plante est de la famille du gingembre. Son importante réserve de resvératrol, un puissant antioxydant que l’on retrouve notamment dans le raisin, explique sans doute son effet sur le rajeunissement des cellules.
C’est en constatant au cours d’une étude vivant à déterminer le secret de la longue vie des japonais que Shinkichi Tawada, un professeur, découvre une augmentation non négligeable de 20% de la durée de vie des insectes qui se reposaient sur cette plante. D’où sa curiosité sur le rapport entre le getto et la vieillesse ou si l’on veut, entre le getto et le rajeunissement.
Présent dans certains mets traditionnels japonais, le getto leur a servi parfois à combattre le rhume. Autant dire que c’est une plante reconnue pour ses vertus médicinales, même si elle n’en disait publiquement rien sur ses capacités à rendre plus jeune.
Angelica Keiskei l’autre séductrice
Angelica… n’est pas une de ces femmes qui séduisent par leur physique de rêve. C’est le nom scientifique d’une autre plante nippone qui elle aussi semble détenir un potentiel énorme, même si pas scientifiquement prouvé, dans la lutte contre le vieillissement.
Au Japon, cette plante est connue sous le nom d’Ashitaba. C’est Nature Communications qui dévoilait il y a longtemps que dans l’Ashitaba il y a une substance qui permet de nettoyer et de recycler les cellules.