Un Britannique né sans pénis fera l’amour pour la première fois grâce à une greffe de pénis
A 44 ans, Andrew Wardle, un britannique de 44 ans n’avait pas connu le plaisir que procurent les rapports sexuels. Et pour cause, Il n’a pas fait vœu de chasteté, mais il a eu simplement le malheur de naître sans pénis. Un handicap à toute relation véritablement épanouie. En bénéficiant ainsi d’une greffe de pénis (bionic penis), cet homme pourra non seulement soigner son exstrophie vésicale, mais l’opération va améliorer positivement sa vie intime.
Quand la taille du pénis complexe l’homme
Les hommes sont généralement complexés par la taille de leur pénis. C’est pourquoi sans doute s’est développée la chirurgie intime de l’homme et des interventions comme la pénoplastie d’allongement ou la pénoplastie d’élargissement.
On imagine donc l’enfer psychologique dans lequel Andrew Wardle a pu vivre plus de quarante ans durant, lui qui faisait l’objet d’une absence totale de développement du pénis. Il a d’ailleurs fait une tentative de suicide en 2012. Car, c’est sur son abdomen que sa vessie débouchait. Comme de rares personnes qui souffrent de cette malformation loco-régionale, Andrew était atteint d’exstrophie vésicale qui touche aussi bien les filles que les garçons. Chez la fille, l’exstrophie vésicale se manifeste par un clitoris bifide ; tandis que chez le garçon, la verge épispade se trouve devant la plaque vésicale. Le traitement de cette malformation est essentiellement chirurgical.
La greffe de pénis d’Andrew Wardle
C’est à l’University College Hospital de Londres qu’à eu lieu la greffe de pénis d’Andrew Wardle. On évalue à 50.000 £ le coût de son opération. Un montant qui ferait perdre son érection à un homme normal. Mais, si c’est le prix à payer pour faire l’amour pour sa première fois, n’importe qui à la place d’Andrew aurait fait mains et pieds pour réunir cette somme.
Il faut savoir qu’il existe une différence fondamentale dans le traitement de l’exstrophie vésicale chez le garçon et chez la fille. Pour le garçon, l’intervention nécessite d’abord de faire une plastie du col vésical pour garantir la continence et ensuite, refaçonner une verge rectiligne de bonne longueur qui s’abouche distalement avec l’urètre. Or, chez la femme, il n’y a que l’incontinence qui requiert une correction chirurgicale.
Dans le cas d’Andrew, la construction du greffon pénien s’est fait par prélèvement sur son avant-bras, de la peau, des nerfs et des muscles et une veine de sa cuisse. C’est avec ces éléments qu’est fabriqué le pénis dont l’érection est assurée par une pompe en silicone. Autant dire qu’il peut jouir de son nouveau joujou à volonté.